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Aux confins de l’Europe : la Roumanie

Escapade
08 Septembre 2021 - 17 Septembre 2021

Carrefour de l’Orient et de l’Occident, la Roumanie est un pays relativement jeune, sa construction ne s’est véritablement achevée qu’après la Première Guerre mondiale, avec le rattachement de la Transylvanie. Depuis le 14esiècle, ce sont des voïvodes (comtes) et des princes qui menaient la destinée des Roumains et des colons allemands et hongrois de ce vaste territoire au nord du Danube traversé par les Carpates. Influencés par l’Empire byzantin, menacés par les Tatars, les Polonais ou les Russes, ils ont pu maintenir leurs traditions malgré le joug ottoman et l’occupation hongroise. 

Témoins de son riche passé : des châteaux, des églises, des monastères, des ensembles uniques au monde, classés au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Loin du tourisme de masse, une mosaïque de régions légendaires, des villes colorées, des paysages variés et une campagne authentique, autant de gages d’un total dépaysement !

 

Cluj-Napoca, une des villes les plus anciennes de Transylvanie, la Dacie de l’Antiquité, est la cité natale de Mathias Corvin, un prince transylvain appelé à devenir l’un des plus grands rois de Hongrie au 15e siècle.

Résidence des princes de Valachie  au 14e siècle, Curtea de Argeş, fut l’une de ses capitales. Les cités médiévales saxonnes de Sibiu, de Sighişoara comptent parmi les mieux conservées. Malgré les invasions des Tatars et des Turcs, Braşov fondée par les chevaliers teutoniques au début du 13e siècle se développa grâce aux marchands saxons.

La Transylvanie se découvre au travers de ses villages entourant des églises fortifiées. Le ravissant village de Prejmerabrite une des plus belles églises forteresses.

 

Réputé pour la vitalité de son folklore et pour ses traditions rurales,  le Maramureş est la région du bois, matériau de construction de superbes maisons traditionnelles mais aussi de nombreuses églises. Chaque village en compte au moins une, telle l’église St Nicolas de Budesti avec son double avant-toit caractéristique. Les croix bariolées des tombes du" cimetière joyeux " à Săpânţa racontent telles des bandes dessinées, la vie des défunts.

 

À travers la vallee de l'Iza, émaillée de villages de bergers et de forestiers, nous  atteindrons le nord de la Moldavie dont la Bucovine renommée pour ses beaux monastères peints des 15e et 16e  siècles. Véritables trésors nationaux,posés sur les versants des Carpates, ils illustrent la tradition orthodoxe mâtinée de latinité propre au pays. Les fresques qui recouvrent les murs extérieurs des églises sont uniques en Roumanie. L’Echelle des Vertus de l’église de l’immense monastère fortifié de Suceviţa est un véritable chef-d’œuvre inspiré de l’art byzantin. Les fresques aux couleurs vives représentent des scènes bibliques au monastère de Moldovita. L’église primitive du monastère de Dragomirna, un des plus grands monastères de la Bucovine, a été entourée d’importantes fortifications. Le "bleu de Voronet" utilisé pour un Jugement Dernier, a  rendu célèbre le monastère  et l’église - souvent appelée  "la Chapelle Sixtine de l’Orient ". Le monastère d’Agapia nous permettra une approche de la vie monastique dans l’Église orthodoxe. Son petit musée possède une belle collection d’icônes.  

 

En franchissant les Carpates à travers les spectaculaires gorges de Bicaz, nous  rejoindrons le mystérieux  lac Rouge.L’élégante station de montagne, Sinaia  la "perle des Carpates  " abrite le château de Peleș qui fut la résidence d’été des rois Hohenzollern de Roumanie.

 

Au Moyen âge, du temps où Vlad Tepes III dit l'Empaleur (il inspira le célèbre personnage de Dracula à Bram Stoker) y avait sa cour, Bucarest était un carrefour commercial. Au siècle dernier, après des décennies d'austérité communiste et la folie destructrice de Nicolae Ceausescu dont le palais du Parlement témoigne de la mégalomanie, l'ex- "petit Paris des Balkans" retrouve doucement son éclat d’antan. Un immense caravansérail a retrouvé sa vocation d'auberge. Installé dans l’ancien palais royal, le Musée national d’Art offre un panorama d’art médiéval et moderne roumain dont certaines peintures de Nicolae Grigorescu, le plus grand peintre roumain et des œuvres de Brâncuşi.  Méli-mélo architectural : styles baroque, Brâncovenesc, Belle Époque, Bauhaus, Art déco, néogothique, néoclassique…la capitale déconcerte et séduit à la fois.

 

Ce programme a été spécialement étudié pour nous par Agnès Lory. Agnès découvre les Balkans et l’Europe Danubienne en 2002 à l’occasion d’une mission de volontariat européen : c’est le point de départ de son intérêt passionné pour cette région du monde et pour les civilisations qui s’y sont succédé. 

En collaboration avec «Via Nostra »

INFORMATIONS PRATIQUES

Prix du forfait par personne pour le voyage de 10 jours et 9 nuits en chambre double :

- pour les amis du musée : 1950 € / pour les autres participants : 2000 €

- supplément en chambre single : 220 €        /                acompte : 450 €

Programme complet détaillé, bulletin d’inscription et modalités seront envoyés sur demande à adresser à nadiamercier@skynet.be

Mercier Nadia            nadiamercier@skynet.be       010 / 61 51 32            0496 / 251 397

Veys Pascal                veysfamily@skynet.be           010 / 65 68 61            0475 / 488 849

 

photo : Château de Peleș.